Les chasseurs locaux se rassemblent, envisageant dans la bonne humeur (avinée) la mort prochaine du vivant de leur campagne à eux.
Celle du Chevreuil qui pâture avec insouciance au bord d'un champ de maïs, du Renard qui sème ses crottes trahissant son cheminement.
Celle du sanglier, auteur de dégâts dans le maïs subventionné, ou de quelques volatiles, acceptés uniquement accompagnés de petits légumes.
Ce WE, ils m'ont mis en colère ...
l'Azuré sur le trèfle
la mouche sur la Chicorée
Un bourdon sur un brin de lavande
le Cuivré
fragiles ...
le cherche-midi (ou gendarme)
le graphosome rayé,
le doryphore qui grignote
Les syrphes,
beaux diptères
Pourquoi tant de poésie échappe à ceux qui vivent de l'exploitation de la Nature ?
